Linceul de Turin - Suaire de Turin

N O U V E A U

COMMUNIQUÉ SCIENTIFIQUE DE L'UNIVERSITÉ D'OXFORD, février 2019 !

Le 15 février 2019, l'Université d'Oxford a publié un document scientifique dans le journal scientifique Archeometry 2019, volume 61, numéro 5.

L'étude publiée indique clairement que la datation au carbone 14 de 1988 n'est pas acceptable (renforçant ce que nous avons publié dans notre article rédigé plusieurs années auparavant ! - Voir notre texte ci-dessous.) Le document scientifique de 9 pages du journal Archeometry  se termine ainsi :

(QUOTE translated in French) " Les mesures effectuées par les trois laboratoires (Arizona, Oxford et Zurich, en 1988) sur le linceul de Turin souffrent d'un manque de précision qui affecte sérieusement la fiabilité du résultat, (c'est-à-dire) l'intervalle de AD 1260-1390" (officiellement annoncé alors).

Bravo à l'Université d'Oxford pour leur probité scientifique. L'article complet (en anglais) est disponible sur ce site: https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/arcm.1246.

Maintenant, voici notre document

bien antérieur à celui de l'Université d'Oxford :

Linceul de Turin - Suaire de Turin ___________________________________________________________

(ver. 5.7)

LE LINCEUL DE TURIN ET LA SCIENCE : LE VERDICT !

La synthèse des recherches scientifiques de 1978 à aujourd’hui

par Marc Saint Hilaire

Institut Alpha - Omega

Copyright 2015. Henri Pavot - Marc Saint Hilaire.

Diffusion encouragée. Tous droits strictement réservés.

La science des XXe et XXIe siècles a donné et donne une réponse scientifique claire et sans ambiguïté sur la nature de cet artefact appelé linceul de Turin, contrairement à plusieurs voix trompeuses et souvent hostiles à la vérité des faits pour le linceul de Turin (suaire de Turin) et le carbone 14. Voir plus bas dans le document.

- DÉMONSTRATION -

1. Présentation

i) Ce texte est une synthèse des travaux scientifiques sérieux effectués sur le linceul de Turin (suaire de Turin) de 1978 à aujourd’hui. Il est, en effet, temps d’en dégager la synthèse et d’arrêter de se perdre en conjectures (ou pire, en mensonges) qui ne mènent jamais à rien, sinon à l’obscurantisme et à la confusion – ce que plusieurs désirent, cela ne fait aucun doute ! Néanmoins, et n’en déplaise à quelques-uns (et même à plusieurs), l’étude scientifique du linceul de Turin - objet archéologique - doit s’effectuer comme un procès : il y a des faits, une méthode rigoureuse (la méthode scientifique), une procédure et des observations qui établissent une preuve et, enfin, une conclusion.

(Pour les difficultés scientifiques concernant le linceul de Turin et le carbone 14 - suaire de Turin et carbone 14 - voir l'étude développée plus loin dans ce texte.)

ii) Tout cela nous confirme la valeur inexpugnable de l’épistémologie, que monsieur Arnaud Upinsky (voir plus bas) appelle très justement « le tribunal de la science ». Par ailleurs, comme pour tout procès, toute démarche scientifique concernant une étude ou une recherche spécifique doit aboutir à une conclusion claire et nette. Sans conclusion positive, un procès ne vaut rien. Et sans une telle conclusion, une démarche scientifique - une démonstration scientifique - est inutile et ne vaut rien !

iii) Pour me présenter rapidement (en relation avec ces recherches scientifiques sur le linceul de Turin et la science en général), permettez-moi de préciser quelques étapes de mon parcours en la matière :

a-  Études en maths-physique puis en mathématiques supérieures (niveau universitaire).

b-  Professeur d’électronique de la radio et d’électromagnétisme au Cegep - Collège d’enseignement général et professionnel - de Longueuil (Québec) - de 1980 à 1986.

c-  Étudiant en physique moderne (physique relativiste et physique quantique) et en cosmologie, de 2010 à 2014 avec des professeurs d’universités américaines.

d-  Rafraîchissement et approfondissement de mes connaissances en mathématiques en cours privés (niveau universitaire, Sherbrooke), en 2010, 2011, 2012 et 2013. (Mon emploi du temps et mes engagements ne me permettent pas de retourner sur les bancs universitaires.)

e-  Création de l’Institut de Broglie - Einstein en 2011, institut d’études scientifiques et épistémologiques centrées sur la physique moderne essentiellement.

f-  Études approfondies, de 2010 à ce jour, sur les recherches scientifiques effectuées en France et aux États-Unis concernant le linceul de Turin, à la lumière des travaux des plus grands chercheurs scientifiques au monde en la matière.

g-  J’ai donné plusieurs conférences scientifiques de trois heures chacune sur la physique relativiste, sur la physique quantique et sur le linceul de Turin en 2012, en 2013, en 2014 et en 2015, à Montréal, à Paris et à Nice.

h-  Création de plusieurs sites internet dès 2012 avec l’Institut de Broglie – Einstein (Institut Alpha - Omega).

iv) Ce bref résumé personnel est - je l’espère - suffisant pour démontrer mon complet sérieux et mes compétences en matière de science et en matière de linceul de Turin. De plus, je prétends à une objectivité complète, ce qui n’est pas le cas de trop nombreux individus, organismes, sites internet, pouvoirs religieux ou médiatiques, etc. :

  • A- En respectant intégralement la méthode scientifique et les règles épistémologiques (sans manipulation et sans tricherie), qu’on nous démontre, à la perfection, que le linceul de Turin est un faux : je l’accepterai sans aucun problème. Ma vie personnelle, ma vie professionnelle et ma vie intérieure ne dépendent pas le moins du monde dudit linceul. Quant aux croyances - les miennes ou celles des autres - elles ne m’intéressent absolument pas et, en fait, je m’en méfie comme on se méfie d’un poison. Ce qui nous intéresse c’est, effectivement, CE QUI EST VRAI !
  • B- Par contre, puisque la science, non truquée dans ses méthodes ou ses conclusions, a effectivement prouvé l’authenticité du linceul de Turin, j’estime de mon devoir d’homme libre de me tenir debout - sans tiédeur - et de le clamer haut et fort, indépendamment de quoi que ce soit ou de qui que ce soit. Car j’ai la conviction qu’alors, cette confirmation scientifique peut et pourra éclairer un grand nombre de personnes qui se trouvent actuellement dans l’ignorance de la Réalité, et donc, rendra leur vie meilleure, plus riche et plus significative, pour eux-mêmes et pour beaucoup d’autres. J’estime, de plus, que la religion (les ?) se doit de se plier au verdict de la science en la matière, le linceul de Turin étant - évidemment - d’abord un objet archéologique, pour nous, hommes du XXIe siècle. Voilà pour ma position en regard de l’approche scientifique concernant le linceul de Turin, en ces XXe et XXIe siècles.

v) En plus du texte principal, j’ai inclus dans cette synthèse plusieurs liens - en français, parfois en anglais - vers des documents scientifiques détaillés, pour ceux qui désirent creuser davantage. Parmi ces liens, j’ai également inclus ceux de mes conférences sur " Le Linceul de Turin et la Science " données à Montréal et à Nice en 2014 et en 2015. On y trouve aussi, sur ces liens, des exposés du scientifique, mathématicien, professeur de physique et épistémologue Arnaud Upinsky (auteur, entre autres, de l’excellent livre L’énigme du Linceul - facile à trouver sur internet. D’autres liens importants viennent étoffer les éléments de la preuve qui permettront d’aboutir à une conclusion hors de tout doute. Une bibliographie complète aussi ce document.

vi) NOTE : Le seul aspect qui nous intéresse ici, c’est l’aspect purement scientifique. Revoir à ce sujet l’attitude de parfaite probité du physicien, prêtre et cosmologiste Georges Lemaître (1894-1966) qui est le véritable père du Big-Bang (1927) et qui a toujours refusé de mélanger ses croyances personnelles à la méthode scientifique. La découverte du fond diffus cosmologique (FDC) en 1965 - un an avant son décès - lui a donné raison. Aussi, que les gens aient "la foi" ou non ne doit et ne devrait absolument rien changer en ce qui concerne les conclusions de l’étude scientifique du linceul.

vii) Pour ce linceul de Turin, s’il est vrai et authentique, alors il est vrai et authentique. Et s’il est faux, alors il est faux. C’est tout ! Par contre, s’il est vrai et authentique, on doit le dire et l’annoncer à haute voix, car cela peut aider un grand nombre à y voir clair. Et s’il est faux, eh bien, on n’a qu’à l’oublier !

viii) Et puisque la bonne science a prouvé – en fait dès 1989 ! – que la datation par le carbone 14 est une impossibilité scientifique et que cette datation par le carbone 14 a été complètement reconnue comme erronée en 2005 (voir plus bas), on sait pertinemment que l’authenticité scientifique du linceul est parfaitement démontrée. (Voir les textes ci-dessous sur « l’affaire du carbone 14 et le linceul de Turin »)

2. Introduction

i) Reprenons donc le raisonnement scientifique à la base. En effet, le linceul de Turin doit être traité en tant qu’artefact archéologique. Ce ne sont ni les opinions personnelles ou collectives, ni les émotions des uns ou des autres, ni les intérêts religieux de tel ou tel groupe, ni les pressions de tel ou tel lobby qui doivent intervenir et influencer la méthode scientifique et les conclusions qui en découlent. Dans ces cas d’influences d’opinions et/ou de manipulations, peut-on parler de vraie science, de méthode scientifique ? Certainement pas !

ii) Le brouillard, la confusion entretenue, les « on n’est pas sûr », « peut-être que oui, peut-être que non », « rien n’est certain » sont à rejeter du revers de la main. La science actuelle a le pouvoir de trancher par oui ou par non. De plus, notons bien que le terme exact est "Linceul de Turin", car - nous le verrons - il s'agit bien d'un linceul, le terme utilisé en religion étant, souvent, "saint Suaire" ou "suaire de Turin".

iii) Cet artefact archéologique est-il un vrai ou un faux ? La science exacte a-t-elle déjà tranché ? Le test du carbone 14, qui a été tant médiatisé depuis 1988, passe-t-il le test des sciences exactes, le test de la méthode scientifique ? Il y a eu des centaines d'autres tests scientifiques effectués. Que disent-ils ? Nous verrons que les réponses à toutes ces questions sont parfaitement claires; pour qui veut voir clair, bien entendu.

iv) Pourquoi y a-t-il contradiction flagrante entre les résultats DES CENTAINES DE MESURES, DE TESTS ET D’EXPÉRIMENTATIONS SCIENTIFIQUES PROFESSIONNELLES effectués sur ce linceul de 1978 à aujourd’hui - près de 40 années ! - et le résultat de trois (3) tests (chapeautés par un homme, le professeur Michael Tite) effectués par l’unique méthode du carbone 14 en 1988 ??? En science, quand une méthode fournit un résultat qui contredit des dizaines ou des centaines d’autres, ce résultat est reconnu comme faux et non valide : il est rejeté. C’est cela, la méthode scientifique.

v) En effet, la science ne peut pas se contredire. Autrement dit, on ne peut pas, sur une même démonstration scientifique – ici l’identification du Linceul – obtenir deux résultats contradictoires. C’est l’expression utilisée par le scientifique et épistémologue Arnaud Upinsky : « La science ne peut pas se contredire. »

vi) Avec la première photographie du linceul - et son célèbre négatif - par Secundo Pia en 1898, le "Suaire de Turin" entre dans l'histoire scientifique. Qualifiée de faux dès sa publication (!) la photo va lancer la balle de la polémique et souvent de la mauvaise foi dans le monde et même, parfois, dans le monde scientifique qui, pourtant, devrait être un monde d'objectivité complète, et non un instrument idéologique.

vii) L'authenticité de ladite photo de 1898 du Linceul de Turin sera prouvée en 1933 par un comité de scientifiques. La photo n'est pas un trucage. Mais le Linceul, lui, qu'est-ce que c'est ?

Les seules possibilités pour ledit linceul de Turin sont :

1- Un original fait de main d'homme - un artiste religieux, un faussaire, un canular, un décalque, une photographie (!), un montage, etc..

2- La copie (reproduction) d'une œuvre artistique plus ancienne.

3- Un véritable linceul ayant enveloppé un véritable cadavre qui y a laissé une trace par effet chimique (dépôts sur le tissu ou modifications chimiques du tissu lui-même).

4- Un véritable linceul dont " l'image " visible est le résultat d'un rayonnement - soit produit par le corps lui-même, soit produit par la Nature (séisme, etc.) - et ayant "photographié" le corps d'un homme. Si c'est Jésus - il est scientifiquement facile de prouver si c'est l'image du corps de Jésus torturé et crucifié, ou non - on se demandera pourquoi est-ce son image à lui (Jésus), alors que ce phénomène de rayonnement avec image d’un cadavre sur un linceulpar la Nature ne s'est - à notre connaissance - jamais produit depuis l'apparition de l'homme sur Terre !!!

5- Le véritable Linceul du corps Jésus de Nazareth dont l’image a été produite par le rayonnement de la dématérialisation - "effacement" - dudit corps.

Il n'y a pas d'autres possibilités pour ce fameux linceul de Turin, et une seule de ces cinq possibilités est la réponse VRAIE. Voilà pour la base de l'approche scientifique qui doit opérer par élimination et ne retenir que la véritable solution. La réponse scientifique - dont le résultat ne peut être que "oui c'est bien le linceul de Jésus de Nazareth" ou "non ce n'est pas le linceul de Jésus" - est-elle possible et sans l'ombre d'un doute ? Et si la réponse est "non", cela ne change en rien ce que le Nazaréen a dit et fait. Et si la réponse scientifique est "oui", eh bien, c'est oui. Les idéologies n'ont pas - et ne devraient jamais avoir leur place en science.

3. Les travaux du STURP (1978)

En 1976, plusieurs scientifiques américains de haut calibre ont créé le STURP (Shroud of Turin Research Project). En 1978, ils arrivent à Turin avec sept (7) tonnes de matériel scientifique et ils ont droit à 120 heures (5 jours) - sur place - pour étudier, analyser et scruter le linceul sous tous ses angles : microscope électronique, analyses aux rayons X, analyses par lumière ultraviolette, analyses chimiques et thermochimiques, spectrographie, études par photographie scientifique, études par analyseur VP-8 (mesures tridimensionnelles de " l’image "), analyses médicales, anatomiques, hématologiques (analyses du sang, plasmas et sérosités), études du tissu, études des pollens, études sur la terre présente sur le tissu, etc.

4. Conclusions des travaux du STURP (de 1981 à aujourd’hui)

i) Les rapports et les conclusions des experts scientifiques du STURP commencent à être publiés en 1981. Les travaux de synthèse et les papiers scientifiques correspondant à ces recherches ont été publiés au moins jusqu’en 2005.

ii) Le nombre de publications scientifiques produites sur cette période d’environ 25 ans est impressionnant. La précision, la probité scientifique, la valeur professionnelle et l’extrême sincérité de tous ces chercheurs sont à souligner et à saluer.

iii) Les conclusions officielles du STURP sont les suivantes : « Nous pouvons conclure que l’image du Linceul est celle de la forme d’un véritable être humain qui a été flagellé et crucifié. Ce n’est pas le produit d’un artiste. Les taches de sang sont composées d’hémoglobine (c’est du vrai sang !) et le test sérum-albumine est positif. L’image est encore un mystère (en 1981) jusqu’à ce que d’autres études chimiques soient effectuées. »

iv) Les accusations délirantes voulant que les scientifiques du STURP aient été manipulés par un groupe intérieur (une secte religieuse !) sont complètement aberrantes et sans valeur. Ce ne sont là que des ragots malodorants. C’est même une insulte à la science et à ces hommes qui, pour la plupart, étaient même athées ou du moins agnostiques et fortement sceptiques vis-à-vis du linceul. Nous reparlerons du cas du thermochimiste Ray Rogers. De plus, les conclusions du STURP n’ont jamais (en 1981) prétendu que le linceul de Turin est authentique !

v) COMME NOUS ALLONS LE VOIR, CEST LE PARADOXE CRÉÉ PAR LA DATATION RADIOCARBONE 14 QUI, CURIEUSEMENT, RENFORCERA ET SCELLERA LE SCEAU DE LAUTHENTICITÉ DU LINCEUL DE TURIN!

vi) Par ailleurs, plusieurs membres sceptiques de l’équipe du STURP ont reconnu l’authenticité du linceul de Turin, mais après avoir travaillé des heures, des mois et des années sur le linceul et les données accumulées, par eux et par d’autres ! Comprenons bien qu’il y a - depuis le début - une forte et diabolique opposition à tout prix à la reconnaissance officielle de l’authenticité scientifique du linceul de Turin. Mensonge, peur et manipulation s’accrochent encore au cœur d’un bon nombre de faussaires et de traîtres, que ce soit dans les religions, dans certains médias, dans certains autres milieux d’influence et même, plus rarement, chez quelques soi-disant scientifiques qui n’ont - en cas de mauvaise foi - de scientifique que le diplôme !

(Important : avec le navigateur Firefox, si vous n’arrivez pas à ouvrir les liens donnés plus bas dans ce document, allez dans : Menu - Options - Applications - sélectionnez "Portable document format" (pdf), et juste à droite, choisissez "Adobe Reader" (par défaut). Adobe Reader (gratuit) doit d’abord être installé sur votre système. Ou alors, utilisez un autre navigateur.)

vii) Pour le nom des scientifiques professionnels du STURP, voir la liste complète en ANNEXE 1 de cette page.

Texte 1 : Voici, également, une liste (probablement non exhaustive) des publications scientifiques produites par les chercheurs scientifiques du STURP - Liste des publications issues de ces recherches :

5. La datation par la méthode du carbone 14 (pratiquée en 1988)

i) Effectuée dans le secret (pas d’ouverture et refus de témoins scientifiques indépendants lors de la prise de l’échantillon - ce qui est contraire à l’éthique scientifique élémentaire - et sans respecter le protocole scientifique habituel pour une telle mesure), le test de la datation du Linceul de Turin par le carbone 14 a été effectué par trois laboratoires (Phoenix, USA; Oxford, GB; Zurich, CH), et supervisé par le professeur Michael Tite du Bristish Museum (Londres). L’annonce du résultat est donnée en grande pompe médiatique (superbement organisée) le 14 octobre 1988. Résultat : « Le linceul de Turin est un faux médiéval daté entre 1260 et 1390 ! »

ii) Je renvoie le lecteur aux déclarations du scientifique Arnaud Upinsky sur cette datation; et ce chercheur sera le premier à déclarer ouvertement - en 1989 - que la datation du professeur Tite et de son équipe est fausse, car elle constitue une contradiction scientifique flagrante et donc, une impossibilité scientifique (voir plus haut). D’ailleurs le fameux professeur Tite affirmera, plus tard, qu’il n’aurait jamais dit que le linceul était un faux ! (Voir les déclarations d’Arnaud Upinsky sur ce point.)

iii) Vous pouvez écouter ce que dit le scientifique Arnaud Upinsky en ouvrant les deux liens ci-dessous.

(Ces 2 liens ne semblent plus être actifs aujourd'hui - à vérifier) :

6. Le symposium scientifique de Paris (1989)

i) Les conclusions du symposium scientifique de Paris confirment les conclusions des scientifiques du STURP de 1981 et, de plus, la synthèse épistémologique du professeur Arnaud Upinsky démontre la fausseté des conclusions de l’opération carbone 14 de 1988 en ce qui concerne les travaux du professeur Tite et de son équipe. Revoir l’excellent livre d’Arnaud Upinsky, L’énigme du Linceul (facile à trouver sur internet).

ii) Nous verrons - plus loin dans le texte - qu’en 2005, le sceptique Raymond Rogers, le thermochimiste du STURP, publiera un papier scientifique prouvant que l’échantillon choisi pour le test par le carbone 14 n’était pas représentatif de l’ensemble du tissu et faisait en fait partie d’une pièce de raccommodage du 16e siècle fait d’un mélange lin-coton, alors que le linceul lui-même n’est fait que de lin !!! (Voir plus bas).

7. L’impression-retrait sans contact (IRSC)

i) Le terme est dû au mathématicien, professeur de physique et épistémologue Arnaud Upinsky. Cet élément de preuve pour l’authenticité est très fort, et il vient compléter les preuves déjà confirmées et absolument incontournables qui disent que l’image n’est pas un dessin, une peinture, ou n’importe quel transfert de substance qui a fait l’image.

ii) Ce terme "impression-retrait sans contact" (IRSC) décrit le fait qu’il n’y a, sur le linceul de Turin, aucune trace visible ou microscopique indiquant le retrait (extraction) du corps du linceul. L’analyse microscopique des taches de sang prouve que le corps a simplement disparu instantanément du linceul, car les caillots de sang sur le tissu ne présentent absolument aucune marque de retrait, de mouvement, d’arrachement ou de glissement du corps.

iii) Si vous vous blessez à la main et que vous mettez un tissu sur la plaie (sur le sang) et que vous laissez ce tissu en place - sans le bouger - pendant quelques heures, évidemment, le sang va sécher et durcir. Ensuite, essayez de retirer le tissu (ça fait un peu mal) : automatiquement, le sang séché va se déchirer - même légèrement - et il sera facile de se rendre compte du retrait sur le tissu lui-même, soit à l’œil nu, soit - plus certainement encore - au microscope (électronique).

iv) Il est impossible de retirer un tissu collé sur du sang qui a séché contre ce tissu sans provoquer un arrachement certain, et qui est dû au fait que le contact du sang avec le tissu a l’effet d’une colle (le sang séché devient une colle durcie). Si on retire la main ou le corps du tissu, cela laisse obligatoirement des traces d’arrachement ou de glissement sur les taches de sang séché collées sur le tissu. C’est donc, dans cet exemple, un arrachement-retrait avec contact.

v) Dans le cas du linceul de Turin - cela a été scientifiquement vérifié des dizaines de fois - les observations au microscope électronique indiquent qu’il n’y a pas eu le moindre arrachement, le moindre glissement, le moindre mouvement du corps, alors que la science a bien prouvé que le corps d’un flagellé crucifié s’est bien trouvé à l’intérieur du linceul. Le corps s’est donc bien dématérialisé du linceul. Ce fait est scientifiquement certain, même si la science ne comprend pas (actuellement) le principe de dématérialisation d’un corps humain.

vi) Ce n’est pas parce qu’une chose n’est pas comprise qu’elle n’est pas possible ou réelle. Quand les gens ne comprenaient pas que la terre puisse être "ronde", cela n’empêchait pas qu’elle était (et est) effectivement "ronde". Pour d’autres développements sur l’impression-retrait sans contact (IRSC), voir - en bibliographie - les livres d’Arnaud Upinsky sur le linceul de Turin et la science.

8. Le symposium scientifique de Rome (1993)

i) Puisque les recherches ont démontré que le Linceul de Turin (saint suaire) est effectivement un artefact du 1er siècle, qui donc est l’homme du Linceul ? La conclusion de ce symposium de 1993 est la suivante : «L’homme du Linceul est effectivement - toutes les analyses des détails anatomiques (700 traces de plaies et blessures, etc.) et hématologiques concordent - l’homme décrit dans les manuscrits évangéliques grecs du 1er siècle, à savoir l’homme crucifié par Ponce Pilate : Jésus de Nazareth.»

ii) Je renvoie le lecteur au manuel de synthèse des travaux du symposium de Rome en 1993 (Voir la bibliographie, numéro 4). À la clôture de ce symposium scientifique, lors de l’annonce officielle de l’authenticité et de l’identité de l’homme du linceul, confirmée par la science, et qui devait suivre la conclusion de ce symposium, le professeur Jérôme Lejeune de l’Académie pontificale des sciences (Vatican) s’est opposé à la déclaration officielle de la synthèse scientifique. C’est-à-dire que le professeur Jérôme Lejeune, du Vatican, s’est effectivement opposé à la déclaration officielle de l’authenticité scientifique du linceul de Turin et à la déclaration de l’identification scientifique de l’homme du linceul ! (Non, vous ne rêvez pas, c’est un fait !)

9. Le symposium scientifique de Nice (1997)

Bien que les conclusions scientifiques sur l’authenticité du Linceul et l’identification de l’homme du Linceul (identification utilisant une procédure identique à celles effectuées en sciences médicolégales) aient déjà été clairement établies par la science dès 1993, le CIELT (Centre international d’études sur le Linceul de Turin) continue à approfondir ses recherches. C’est une démarche louable. Cependant, le risque est de voir se perdre le fil d’Ariane, d’ennuyer les gens et de faire du linceul une fixation intellectuelle et mentale, au lieu de se centrer sur la conclusion scientifique finale (la synthèse) et sa portée absolument fondamentale.

10. La sombre affaire du carbone 14 révélée par la science (dès 1989 et scientifiquement reconfirmée en 2005 et encore)

i) Inutile de revenir sur l’opération carbone 14 de 1988. Seuls les gens de mauvaise foi, les ignorants (manipulateurs ???) continuent de clamer haut et fort que les conclusions des tests par le carbone 14 de 1988 sont exactes et vraies. On sait de manière scientifiquement certaine, depuis 1989, que les résultats de ces tests sont faux. Celui qui veut comprendre comment l’équipe du professeur Tite a pu aboutir à une telle aberration scientifique peut creuser. Ce qu’il trouvera n’est pas très reluisant...

ii) C’est en 2003 et en 2005 que la sombre affaire du linceul-carbone 14 va vraiment être révélée - grâce à Sue Benford et Joseph Marino, d’abord - qui mettront en doute, avec méthode, la validité de l’échantillon utilisé pour le carbone 14.

iii) Le professeur Ray Rogers, thermochimiste, est alors irrité par ces détracteurs de la datation du professeur Tite par le carbone 14, et déclare qu’il peut prouver en cinq minutes que Benford et Marino se trompent, et que la datation moyenâgeuse est correcte. C’est alors que le photographe scientifique officiel du STURP, Barrie Schwortz, dit à Rogers : « Eh bien ! Prouve-le (qu’ils ont tort), fais-le ! »

iv) Raymond Rogers se met à l’œuvre et publiera ses conclusions en 2005 dans la très sérieuse revue scientifique professionnelle « Thermochimica Acta », vol.425 - 2005 : « L’échantillon utilisé en 1988 par le carbone 14 n’est pas valide. Il s’agit d’un échantillon contenant du coton, alors que le linceul lui-même est constitué uniquement de lin. » Il est facile de se procurer les documents relatifs à ce dossier.

Texte 2 :

Ceci est le texte scientifique très important produit par le thermochimiste Raymond Rogers en 2004, et qui prouve scientifiquement l’invalidité de l’échantillon utilisé pour la datation par le carbone 14 en 1988, car le tissu de ce secteur s’est avéré être une réparation ultérieure contenant du coton du 16e siècle !

Sur la validité de l’échantillon prélevé en 1973 (Gilbert Raes) et utilisé par Raymond Rogers en 2004, voir ce texte du docteur Thibault Heimburger produit lors d’une conférence sur le linceul de Turin, à St-Louis (Missouri) en octobre 2014 :

Texte 3 :

Chronological history of the evidence for the anomalous nature of the C-14 sample area of the shroud of Turin, par Joseph Marino et Edwin Prior. [Histoire chronologique des preuves d’anomalies concernant la zone de tissu utilisée comme échantillon pour la datation du linceul de Turin par le carbone 14].

Texte 4 :

Ce texte est fondamental, car il montre que la question de la mise en doute de la validité de l’échantillon utilisé pour la datation carbone 14 de l’équipe du professeur Tite (1988) n’est pas l’affaire d’une ou deux personnes, mais bien un problème qui a perturbé de nombreux scientifiques à cause de l’incohérence scientifique flagrante produite par le résultat moyenâgeux de cette datation :

Texte 5 :

Supplément au texte précédent : entrées complémentaires.

v) En résumé, la datation du Linceul effectuée en 1988 est scientifiquement non valide et fausse. Cette fausseté de la datation avait d’ailleurs déjà été annoncée par Arnaud Upinsky lors du symposium de Paris en 1989, rappelons-le.

Ray Rogers, qui croyait à la validité de la datation C14, est donc obligé - car c’était un homme d’une parfaite probité ! - de reconnaître que cette datation était fausse. C’est un vrai scientifique qui a eu le courage - malgré ses croyances personnelles - de s’en tenir à la véritable méthode scientifique, et de rejeter ses opinions et croyances personnelles pour laisser parler la vérité.

11. Linceul de Turin et datation par le carbone 14 : le dernier acte

a-  Pour les dernières tentatives haletantes de restaurer la validité des tests de 1988 sur le linceul de Turin par le carbone 14, voici ce que l’on peut dire. (Plusieurs références citées ici sont en anglais.) Voici l’essentiel.

b-  Certains soi-disant scientifiques ne reconnaitront jamais l’erreur de la datation de 1988, jamais : que ce soit Timothy Jull (ancien protagoniste de l’équipe du professeur Tite de 1988, voir plus bas) ou certains magazines commerciaux et pseudo-scientifiques français - entre autres - (ces magazines ne sont pas de la vraie science, mais de la vulgarisation, et qui ne montrent, au mieux, que le côté sensationnaliste des choses – et pas seulement en matière de linceul !). Ce sont des publications sans objectivité scientifique faites pour gagner de l’argent et pour répandre les informations qu’ils choisissent de répandre tout en en rejetant d’autres qui les dérangent. C’est leur métier, mais ce n’est pas de la science.

c-  Dans la sérieuse revue scientifique Chemistry Today (vol. 26 – n°4 - juil.- août 2008) on trouve l’article intitulé "Discrepancies in the radiocarbon dating area of the Turin Shroud" (Disparités dans la section [de tissu] utilisée pour la datation par le carbone 14 du linceul de Turin).

*   *   *

i) Los Alamos National Laboratory findings (Découvertes effectuées par le Laboratoire National de Los Alamos) - Rapport de la conférence sur le linceul de Turin. (Le lien est aujourd'hui introuvable.)

Voir aussi le lien suivant sur la Conférence tenue à l'Ohio State University en août 2008.

ii) Une équipe de scientifiques du Laboratoire National de Los Alamos (Nouveau Mexique) a prouvé que la datation (de 1988) par le carbone 14 est fausse. Notez bien que ce n’est pas la technique de datation par la méthode du carbone 14 en soi qui est remise en cause, mais bien la datation par le carbone 14 effectuée sur le linceul de Turin en 1988 (voir plus haut).

iii) Ce qui est remis en cause est - essentiellement - le choix de l’échantillon de tissu utilisé pour la datation : échantillon qui n’est pas du tout représentatif du linceul lui-même. Cela est scientifiquement prouvé et, bien entendu, les opposants à l’authenticité (même si elle est scientifiquement démontrée) refuseront toujours d’accepter la non-validité de l’échantillon utilisé pour la datation, car c’est leur seule et unique arme de défense. Dommage pour eux, mais ils ont tort – avec une certitude scientifique à 100% !

iv) La plupart des détracteurs ne connaissent pas à fond la question de l’échantillon de tissu utilisé pour les tests de 1988 par le carbone 14, et ils ne veulent d’ailleurs pas la connaître, préférant aboyer à droite et à gauche à qui voudra bien les entendre.

  • 1-  La publication du thermochimiste Raymond Rogers sur l’invalidité de la datation de 1988 par le carbone 14 à cause de la qualité inacceptable de l’échantillon utilisé pour la mesure : Thermochimica Acta (vol. 425 - année 2005).
  • 2-  Voici deux déclarations de scientifiques solides, l’une par Christopher Ramsey, responsable de l’accélérateur radio carbone d’Oxford, l’autre par Robert Villarreal du Laboratoire National de Los Alamos, chimiste qui a dirigé une équipe de 9 scientifiques ayant examiné le tissu utilisé dans le secteur qui a servi d’échantillon pour les tests de 1988 par le carbone 14 ! Citations originales :
  • 3-  There is a lot of other evidence that suggests to many that the shroud is older than the radiocarbon dates allow. – Christopher Ramsey, head of the Oxford Radiocarbon Accelerator Unit which participated in the 1988 Carbon 14 Dating of the Shroud. (March 2008). 

v- TRADUCTION 1 : « Il existe un grand nombre d’autres preuves qui suggèrent à plusieurs (scientifiques) que le linceul (de Turin) est plus ancien que la datation donnée par le radiocarbone (de 1988). », dit par Christopher Ramsey, directeur de l’Unité radiocarbone de l’université d’Oxford, et qui a participé à la datation du linceul de Turin par le carbone 14 en 1988 !!!

vi- The [1988 carbon 14] age-dating process failed to recognize one of the first rules of analytical chemistry that any sample taken for characterization of an area or population must necessarily be representative of the whole. The part must be representative of the whole. Our analyses of the three thread samples taken from the Raes and C-14 sampling corner showed that this was not the case. – Robert Villarreal, Los Alamos National Laboratory (LANL) chemist who headed a team of nine scientists at LANL who examined material from the carbon 14 sampling region. (Aug 2008).

vii- TRADUCTION 2 : « La méthode de datation [par le carbone 14 de 1988] n’a pas su reconnaître l’une des premières règles de la chimie analytique [et qui dit] que tout échantillon utilisé pour identifier une zone [de tissu] ou une population, doit nécessairement être représentatif de l’ensemble. La partie doit être représentative du tout. Nos analyses des trois échantillons filaires extraits du coin [de tissu], utilisés par Raes (1973) et par le C14 (1988), ont montré que ce n’est pas le cas ici. » Robert Villarreal, scientifique du Laboratoire National de Los Alamos (Nouveau-Mexique, USA), est le chimiste qui a dirigé une équipe de neuf scientifiques à Los Alamos. Ils ont examiné la zone du tissu utilisé comme échantillon pour la datation par le carbone 14. (Août 2008)

viii- Un article du professeur Ed Prior - Entry 28, date 2000 : Possibility or direct evidence of invisible reweaving [in the fabric used for the carbon 14 test of 1988 - et publié par Beta Analytics Laboratories (Miami) - référence mondiale obligée en matière de radiodatation par le carbone 14 - scientifique de la Nasa à la retraite, qui est un agnostique et qui ne peut donc pas être accusé de biaiser les résultats en faveur de l’authenticité du linceul de Turin, écrit (à propos de cet échantillon qui est un mélange de lin et de coton ultérieur, le lin ne pouvant pas - au 16e siècle du moins - être correctement teint pour effectuer une réparation invisible, mais le coton, oui) :

ix- « A merging of threads form AD 1500 into a 2000 years old piece of linen would augment the C-14 content, such that a 60/40 ratio of new material to old, determined by mass, would result in a C-14 age of approximately AD 1210. » (fin de citation)

x- TRADUCTION 3 : « Un mélange fusionnel - merging - de fils (de coton) datant des années 1500 dans un morceau de lin vieux de 2000 ans, augmenterait la teneur en carbone 14; de telle sorte qu’un rapport 60/40 (rapport de masse) de ce coton du 16e siècle à ce lin du 1er siècle donnerait environ l’an 1210 comme datation par le carbone 14. » Ces recherches et beaucoup d’autres (Benford et Marino, Dr. Raymond Rogers, etc.) confirment qu’il y a eu (vers 1600) une réparation dans ce coin du linceul puis un retissage invisible à l’œil nu ("French reweaving" - retissage à la française) utilisant du coton, pour permettre de rendre la réparation invisible à l’œil nu (mais pas invisible avec un microscope électronique du XXe siècle !).

xi-  En fait, les preuves scientifiques contre la validité de la datation par le carbone 14 de 1988 se sont accumulées sans arrêt depuis 1989, et se sont alors renforcées, pour ensuite culminer à partir de 2003 et 2005.

xii-  Ce n’est donc pas le linceul de Turin qui est un faux, puisque toutes les autres méthodes et tous les autres tests effectués par un très grand nombre de scientifiques indépendants dans le monde confirment l’authenticité ainsi que l’identité de l’homme du linceul de Turin. C’est plutôt la datation de 1988, par l’équipe du professeur Tite, qui est un faux. C’est là une certitude aujourd’hui - pour qui veut vraiment savoir, bien entendu.

xiii-  Faire croire qu’il y a un complot de scientifiques croyants qui biaisent, depuis 40 ans, les résultats scientifiques, est une aberration de paranoïaques obsessionnellement opposés à l’authenticité.

Malheureusement, ces gens existent, et un grand nombre les suit. Car, soit qu'ils ne sont pas informés, soit qu'ils ne veulent pas fournir l’effort nécessaire pour connaître la vérité scientifique telle qu’elle est. « AS IS ! » C’est cela, la science : les faits tels qu’ils sont !

12. La contre-offensive d’un membre de l’équipe de 1988

i) En 2010, le professeur Timothy Jull, de l’université d’Arizona à Tucson, ancien responsable de la datation par le carbone 14 en 1988 à Phoenix (l’un des trois laboratoires de l’équipe Tite de l’époque), publie un papier dans le magazine scientifique Radiocarbon. Son témoignage n’est pas valable puisqu’il se fait juge dans une cause où il cherche à défendre ses propres résultats de 1988, aujourd’hui rejetés par la communauté scientifique honnête, résultats qu’il avait lui-même publiés et provenant de ses tests de 1988. (Il y a donc danger de conflit d’intérêts, avec risque majeur évident d’influence sur l’objectivité.)

ii) Donc, ce curieux professeur Timothy Jull et sa comparse Rachel A. Freer-Waters (elle semble n’être là que pour donner un peu de poids au papier, mais c’est très léger et ça ne change rien aux faits établis) publient, dans la célèbre publication scientifique Radiocarbon (vol. 52, n° 4, année 2010), un article intitulé "Investigating a dated piece of the shroud of Turin."

iii) Le professeur Jull prétend avoir encore en sa possession un échantillon du linceul (!) - il y en a encore combien comme ça ? - et sans aucun contrôle indépendant (encore une fois !) il prétend refaire le calcul de la datation et il arrive - bien entendu - au même résultat médiéval que son expérience de 1988 avait donné. Il prétend, de plus - là, c’est énorme ! - que son échantillon provient bien d’une partie parfaitement représentative de l’ensemble du linceul (!) et non pas d’un secteur douteux ! Cette affirmation contredit totalement les déclarations des experts qui ont conclu que l’échantillon de 1988 n’est pas représentatif du linceul et contient du coton tardif.

iv) C’est gros, c’est énorme, c’est lamentable. Cela n’a aucune valeur scientifique. La méthode n’est pas valable. Il n’y a eu aucuns témoins indépendants. C’est une répétition de la méthode douteuse déjà utilisée en 1988 par le groupe du professeur Tite. Donc, verdict scientifique du papier de Jull – Freer-Waters : « sans valeur ! » Pour ceux qui veulent lire le papier du professeur Timothy Jull, voir ci-dessous.

Texte 6 : Le rapport du professeur Jull :

v) En 2011, le chercheur Mark Oxley (voir aussi la bibliographie) a publié un papier pour répondre à la déclaration du professeur Jull. Tout cela est en anglais, et ces références ne sont données que pour appuyer la preuve de l’invalidité de la datation faite en 1988. Si vous ne lisez pas l’anglais, la synthèse de la démonstration scientifique qui se trouve dans le texte français de notre document est suffisamment claire et étoffée (pour qui veut voir, bien entendu).

Texte 7 : Le document de synthèse du chercheur Mark Oxley :

vi) Voilà qui met un terme à la sombre affaire du carbone 14, en relation avec la datation de 1988 du linceul de Turin, définitivement rejetée par tout scientifique sérieux et honnête. Inutile de parler des aberrations publiées en 2011 et en 2015 par certains magazines commerciaux français de vulgarisation scientifique. Car, il faut bien faire la différence entre les magazines commerciaux et les publications purement scientifiques et professionnelles, même si parfois des points sombres passent à travers le filtre des comités de lecture. Mais ça, c’est une autre question.

13. L’hypothèse du tremblement de terre !

i) Tout récemment (2013 ?) une nouvelle hypothèse est sortie sur la formation de l’image. Vous êtes prêts ? Voici ladite déclaration aux allures scientifiques : « L’image sur le linceul de Turin s’est formée par un bombardement de protons produit par un tremblement de terre. » (Vous avez bien lu !) Certains parlent aussi de neutrons, pourquoi pas ?

ii) L'image empreinte (et non imprimée) serait donc le résultat d'un rayonnement produit par la Nature (séisme, ou même par la décomposition du corps, etc.), et ayant "photographié" l’image du corps sur le tissu de lin. Bien entendu, on peut reproduire ce type d’image par bombardement de protons en laboratoire, ce n’est pas un problème. De là à conclure que c’est ainsi que s’est formée - sur le terrain - l’image du linceul de Turin, c’est un peu rapide et plutôt léger comme conclusion (ce serait de la mauvaise science).

iii) A-t-on déjà vu, depuis l’aube de l’humanité, un autre linceul au monde avec une telle image formée par un séisme (qui n’est ni une peinture, ni un dessin, ni un apport, ni un transfert de substance ou de trait) ? À notre connaissance, JAMAIS ! Rappelons tout de même que le linceul de Turin est réellement UNIQUE et véritablement NON REPRODUCTIBLE MÊME AU XXIE SIÈCLE, contrairement aux déclarations aberrantes et vides de certains sites "scientifiques" qui affirment : « On peut reproduire ce linceul en cinq minutes. » (Sic !) On peut l’imiter, cela est certain, mais les copies effectuées (donc des faux) sont lamentablement mauvaises et immédiatement détectables par tout scientifique sérieux.

iv) Pour ce qui est du tremblement de terre, comme par hasard, ce séisme se serait produit dans la période - de moins de 72 heures - pendant laquelle le corps du Nazaréen (il a bien été scientifiquement identifié en 1993) est resté dans le tombeau. Peu probable, mais pas impossible. Mais pourquoi n’y a-t-il que ce linceul au monde qui ait été ainsi "marqué" par un tremblement de terre ? Il y a eu des centaines de milliers de cadavres placés dans des linceuls au cours des âges, peut-être même des millions. Pourquoi, justement, un unique linceul avec une image non peinte, non imprimée, et seulement un ?

v) De toute façon, l’hypothèse - car ce n’est qu’une hypothèse - du bombardement de protons sismiques qui aurait formé l’image sur le suaire de Turin, ne tient pas la route de la science. En effet, il a bien fallu que le corps soit retiré (ou sorte du linceul) ! Or la preuve incontournable de l’impression-retrait sans contact (IRSC) – voir plus haut – démolit immédiatement cette hypothèse assez farfelue, disons-le.

vi) Cependant, cette hypothèse a un avantage : elle fait dire que l’image s’est bien formée par rayonnement et d’aucune autre manière, C’est un aveu de non-peinture, non-dessein ou non-transfert de substance (comme avec un décalque, par exemple). Ce fait, rappelons-le, est absolument et irrévocablement prouvé scientifiquement - depuis 1978-1981 !

14. Une autre hypothèse !

i) Quant à l’hypothèse - tirée par les cheveux - d’une photographie prise au moyen-âge (!) avec des sels d’argent, c’est probablement la plus absurde de toutes. Pour la démonstration de l’aberration, vous pouvez consulter ce texte de Barrie Schwortz, photographe scientifique du STURP, qui travaille sur le linceul de Turin depuis 1978, et qui était véritablement sceptique auparavant !

Texte 8 : Le document du photographe scientifique Barrie Swchortz :

ii) Permettez-moi d’ajouter ceci : ce n’est pas parce que tous les ingrédients (sels d’argent, possibilité de fabriquer une boîte noire, etc.) existaient au moyen-âge que la photographie a été découverte (ou inventée) au moyen-âge. Ce raisonnement est anti-scientifique. Au moyen-âge existaient tous les ingrédients pour construire une véritable montgolfière (tissu, couture, cordes, osier, feu pour chauffer, etc.), ce n’est pas pour cela que la montgolfière existait au moyen-âge.

iii) Avec ce raisonnement (de charlatan ?), on aurait pu construire des moteurs à vapeur élémentaires (avec de l’eau, du bois, du feu, et du métal, etc.), mais ça n’a pas été inventé au moyen-âge, semble-t-il ! On pourrait multiplier les exemples, encore et encore. L’hypothèse de la photographie du moyen-âge est donc une fumisterie de premier rang.

iv) Il fallait quand même mentionner cette hypothèse pour montrer la mauvaise foi effarante de certains détracteurs extrémistes, et aussi, pour ne rien négliger, car la science ne doit négliger aucune hypothèse. Par contre, elle se doit de renvoyer aux oubliettes les hypothèses prouvées fausses, et de ne conserver que celles qui sont démontrées VRAIES en considération de l’ensemble des observations et des mesures.

v) Ici - pour l'étude scientifique du Linceul de Turin - l’épistémologie a un rôle fondamental à jouer. Cependant, les détracteurs ne font pas sérieusement - ou pas du tout - référence à l’épistémologie (le tribunal de la science) dans leurs soi-disant démonstrations : ils en ont trop peur, sans doute. Encore une fois, peu importent les opinions et les croyances (tout le monde en a), les nôtres ou celles de qui que ce soit. En science, elles doivent être entièrement mises de côté. Alors, et alors seulement, fait-on de la bonne science, en n’oubliant pas de mettre l’épistémologie dans l’équation. Sans quoi, on peut faire dire à la science n’importe quoi et ainsi, on peut tromper facilement les gens, ou même les manipuler !

15. Le verdict scientifique : résumé-synthèse

A- En considération de toutes les recherches, analyses, travaux, expériences, mesures et démonstrations opérés sur le linceul de Turin depuis 1978 (l’objet archéologique qui a été le plus étudié au monde par des scientifiques), la preuve a été faite - et synthétisée ici sans le moindre parti pris - que :

  • 1- Le linceul de Turin est un authentique tissu de lin du premier siècle ayant enveloppé un véritable cadavre humain. La personne en question a bien été flagellée, a porté une poutre (une croix ?) et a été crucifiée. L’image n’est pas le résultat d’un dessin, d’une peinture, d’un décalque, d’un transfert de substance, ou de pigments. Et le sang est du véritable sang (groupe AB+) avec des sérosités invisibles à l’œil nu ! (De très nombreuses autres démonstrations et éléments de preuves scientifiques, par exemple, des traces de terre, invisibles à l’œil nu (!) – surtout au niveau des talons et des genoux – et prouvée provenir de la porte de Damas à Jérusalem, n’ont même pas été mentionnées ici, pour ne pas allonger le texte).
  • 2- Le linceul de Turin est un authentique du premier siècle ayant enveloppé le corps d’un homme scientifiquement identifié (voir le numéro 4 dans la bibliographie) : c’est bien l’homme historiquement décrit par les manuscrits grecs du Ier siècle, et connu sous le nom de Jésus de Nazareth (Yeshouah) et qui a vécu à Capharnaüm.

B- De plus il est scientifiquement prouvé que le corps n’a pas été retiré ou n’est pas sorti du linceul par un quelconque mouvement du corps ou imposé au corps (impression-retrait sans contact - IRSC - voir plus haut), et que la seule chose que la science puisse dire est que le corps de Jésus de Nazareth s’est effectivement instantanément "effacé" du linceul, même si la science actuelle ne comprend pas ce phénomène (dématérialisation).

C- Encore une fois, ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas un phénomène que ce phénomène n’existe pas. Nous ne sommes plus ni à l’âge de pierre ni au moyen-âge. Il ne s’agit pas de croire aveuglément, mais de savoir. Et surtout, de vouloir savoir.

D – La bonne science a donc effectivement prouvé – de 1978 à 2005 – que le linceul de Turin est authentiquement le linceul qui a enveloppé le corps de l’homme historique appelé Jésus de Nazareth; et elle a prouvé que ce corps s’est "effacé" de ce linceul (IRSC) sans le moindre mouvement et donc, de manière instantanée.

- VOILÀ POUR LA SYNTHÈSE DE LA DÉMONSTRATION SCIENTIFIQUE -

*  *  *

Voir aussi les annexes, avec d’autres liens, audio-vidéo, ainsi que la bibliographie, plus bas dans le texte.

16. Le reportage douteux de CNN de Pâques 2015 !!! Manipulation, que tu as de grandes dents ! (à finaliser)

17. Qui a peur du linceul de Turin ? (à finaliser)

- SUPPLÉMENT -

     A. Les trois types de détracteurs :

a- Ceux qui ne connaissent pas le dossier à fond (même quand ils prétendent le connaître) et/ou qui ne veulent pas le connaître (syndrome de négation).

b- Les scientifiques douteux (les pseudo-scientifiques) ou ceux de mauvaise foi.

c- Les personnes ou les organismes qui manipulent la vérité (ils sont nombreux).

     B. Les tièdes qui refusent de se prononcer clairement :

a- Essentiellement, certains responsables très influents  au Vatican.

b- L’indifférence générale, la peur, etc.

 

ANNEXE 1 :

Membres du STURP en 1978 - Shroud of Turin Research Project

(D’après Wikipedia – Copyright Wikipedia pour cette liste)

Liste des 33 membres du STURP en 1978. Vingt-sept d'entre eux étaient présents à Turin en 1978. Les six autres sont intervenus par la suite, et travaillèrent sur le matériel et les données prises lors de cette étude.

Joseph S. Accetta, Lockheed Corporation (à Turin en 1978).

Allan Adler, Western Connecticut State University.

Steven Baumgart, U.S. Air Force Weapons Laboratories (à Turin en 1978).

Ernest H. Brooks II, Brooks Institute of Photography (à Turin en 1978).

Robert Bucklin, Harris County,Texas, Medical Examiner's Office (à Turin en 1978).

Donald Devan, Oceanographic Services Inc. (à Turin en 1978).

Robert Dinegar, Los Alamos National Scientific Laboratories (à Turin en 1978).

Rudolph J. Dichtl, Université du Colorado (à Turin en 1978).

Thomas F. D. Muhala, Nuclear Technology Corporation (à Turin en 1978).

Jim Drusik, Musée d'histoire naturelle du comté de Los Angeles.

Mark Evans, Brooks Institute of Photography (à Turin en 1978).

Joseph Gambescia, St. Agnes Medical Center.

John D. German, U.S. Air Force Weapons Laboratories (à Turin en 1978).

Roger & Marty Gilbert, Oriel Corporation (à Turin en 1978).

Thomas Haverty, Rocky Mountain Thermograph (à Turin en 1978).

John Heller, New England Institute.

John P. Jackson, United States Air Force Academy (à Turin en 1978).

Donald & Joan Janney, Los Alamos National Scientific Laboratories (à Turin en 1978).

Eric J. Jumper, United States Air Force Academy (à Turin en 1978).

J. Ronald London, Los Alamos National Scientific Laboratories (à Turin en 1978).

Jean Lorre, Jet Propulsion Laboratory (à Turin en 1978).

Donald J. Lynn, Jet Propulsion Laboratory (à Turin en 1978).

Vernon D. Miller, Brooks Institute of Photography (à Turin en 1978).

Roger A. Morris, Los Alamos National Scientific Laboratories (à Turin en 1978).

Robert W. Mottern, Laboratoires Sandia (à Turin en 1978).

Samuel Pellicori, Santa Barbara Research Center (à Turin en 1978).

Ray Rogers, Los Alamos National Scientific Laboratories (à Turin en 1978).

Larry Schwalbe, Los Alamos National Scientific Laboratories.

Barrie M. Schwortz, Barrie Schwortz Studios (à Turin en 1978).

Diane Soran, Los Alamos National Scientific Laboratories.

Kenneth E. Stevenson, IBM (à Turin en 1978).

 

ANNEXE 2 :

Conférences de Marc Saint Hilaire

Voici les quatre liens pour écouter la conférence donnée en 2014 à Montréal puis à Nice, et intitulée Le Linceul de Turin et la science. Liens 13 à 16 :

- BIBLIOGRAPHIE -

(Les livres pour le grand public publiés avant 1989 ne sont pas mentionnés ici, car leurs auteurs ne pouvaient pas connaître les preuves décisives confirmées depuis 1989 et surtout, depuis 2004)

1. Professeur Arnaud A. Upinsky : L’énigme du Linceul, chez Fayard. Ce livre très important est la synthèse des travaux du Symposium scientifique de Paris (1989) sur le linceul de Turin.

2. Professeur Arnaud A. Upinsky : La science à l’épreuve du Linceul, chez F.-X. de Guibert éditeur.

3. Professeur Arnaud A. Upinsky : L’Église à l’épreuve du Linceul, troisième édition, chez F.-X. de Guibert éditeur.

4. Actes du Symposium scientifique international de Rome 1993, publiés sous la direction de A. A. Upinsky par le C.I.E.L.T. (Centre international d’études sur le Linceul de Turin), chez F.-X. de Guibert éditeur.

5. Actes du IIIe Symposium scientifique international du CIELT – Nice 1997, chez F.-X. de Guibert éditeur.

6. Docteur Thibault Heimburger et Sébastien Cataldo : Le Linceul de Turin, les dernières découvertes (2008).

7. Docteur Thibault Heimburger, Sébastien Cataldo et Thierry Castex : Le Linceul de Turin : complément d’enquête (nouvelle édition, 2015).

8. Mark Oxley : The challenge of the Shroud, History, Science and the Shroud of Turin, publié en 2010.

9. Grégoire Kaplan : Le linceul de Turin vu par un expert judiciaire, Desclée de Brouwer, 2008.

- finis -

Henri Pavot - Marc Saint Hilaire, w. d.

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NOUVEAU

COMMUNIQUÉ DE L'UNIVERSITÉ D'OXFORD, février 2019

Le 15 février 2019, l'Université d'Oxford a publié un document scientifique dans le journal scientifique "Archeometry" 2019.

L'étude publiée indique clairement que la datation au carbone 14 de 1988 (voir plus haut) n'est pas acceptable. Le document scientifique de 9 pages se termine ainsi :

(QUOTE translated in French) " Les mesures effectuées par les trois laboratoires (Arizona, Oxford et Zurich, en 1988) sur le linceul de Turin souffrent d'un manque de précision qui affecte sérieusement la fiabilité du résultat, (c'est-à-dire) l'intervalle de AD 1260-1390" (officiellement annoncé alors).

Bravo à l'Université d'Oxford pour leur probité scientifique. L'article complet (en anglais) est disponible sur ce site: https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/arcm.1246.

Photographie du linceul de Turin avec contrastes renforcés, car l'image est très pâle. Le rectangle jaune indique le secteur d'où provient l'échantillon qui a été utilisé pour le test de datation par le carbone 14 en 1988. Curieusement, la chromophotographie de cette zone indiquait pourtant clairement (bien avant la prise de l'échantillon) que ce secteur de tissu n'était pas fait uniquement de lin, comme c'est le cas pour l'ensemble du linceul !

Photographie du linceul de Turin avec contrastes renforcés, car l'image est très pâle. Le rectangle jaune indique le secteur d'où provient l'échantillon qui a été utilisé pour le test de datation par le carbone 14 en 1988. Curieusement, la chromophotographie de cette zone indiquait pourtant clairement (bien avant la prise de l'échantillon) que ce secteur de tissu n'était pas fait uniquement de lin, comme c'est le cas pour l'ensemble du linceul !